qu'est ce qu'un gazogène?
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vu dans le Magazine d’information de la Communauté de Communes du Pays de Sarre-Union - N°7 - Décembre 2007 :
![]() ![]() Un peu d’histoire … Entretien avec M. Jacques Wolff de l’Association d’Histoire et d’Archéologie de Sarre-Union … Les premières pierres de l’édifice datent de 1807, mais le Chalet sort de terre à la fin du 19ème siècle. Cette bâtisse est un chalet impérial né à l’époque de Napoléon III, qui lança la mode des chalets coloniaux en France (en région parisienne, dans le bois de Vincennes et de Boulogne par exemple). Ces Chalets s’équivalent à des châteaux puisque la demeure s’agrémente d’un immense parc arboré et de dépendances ; ils sont des résidences principalement secondaires dédiées à l’aristocratie bourgeoise de l’époque. LE BARON DE SCHMITT et la BARONNE LAGENHAGEN sont les fondateurs du Chalet de Sarre-Union ; cette construction exprime leur grande richesse, puisqu’ils possèdent la plus grosse fortune de la région. A l’époque, le parc avait une emprise très vaste jusqu’aux limites actuelles de la commune de Rimsdorf. En effet, la propriété couvrait entre 7 et 20 hectares selon les périodes difficiles et fastes. Les remparts formaient également les limites de la propriété ; dont certains vestiges sont encore visibles aujourd’hui. La fille DE SCHMITT s’y installa avec son mari artiste peintre NILS-FORSBERG. Puis après leur déménagement, c’est le chimiste GEORGES IMBERT qui racheta la propriété et son mobilier. Il y installa son atelier de chimie, dans lequel il recevait des chercheurs et diplomates intéressés par sa création de moteur à combustion au bois : le gazogène. GEORGES IMBERT décède en 1950 dans son chalet, ce sont ses enfants qui le feront vivre encore quelques années en résidence d’été. Dans les années 1950, la propriété est coupée en deux, du fait du développement urbain de Sarre-Union, ainsi est née la rue du Chalet
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par Valérie Schoepfer (éxtrait de son rapport de stage en classe de seconde)
Un gazogène est un appareil conçu pour la gazéification du charbon ou autre matiére combustible,
formant anisi un gaz composè de :
- oxyde de carbone
- methane
- hyrogène
ce gaz est susceptible de remplcer l'essence comme carburant pour l'alimentation des moteurs à
combustion interne.
Parmi les differentes expériences effectuées par Georges Imbert nous trouvons celles de la
gazèification : - du charbon de bois
- du charbon anthracite
- du coke
- du bois
- de la houillelignite (briquettes)
- de la tourbe
Les "foyers" exposés au musée avaient servi à ses expériences sur véhicules..
le grand-père de Valérie était un proche colaborateur et ami de G. Imbert :
G Imbert étonnait son entourage par un comportement singulièrement capricieux,
tantot exubérant tantot tassiturne.
Il analysait la complexité d'un problème ambigu avec simplicité et lucidité
D'une humeur changeante de coléreux, il ne suportait pas que ses previsions
ne se réalisent pas. Mais il revenait rapidement à une humeur plaisante avec
générosité extreme , quand les choses allaient comme il voulait.
D'une exigence tyranique pour toute affaire concernant ses activités de "chercheur"
imaginatif, il déroutait ses interlocuteurs par le sens de la plaisanterie et d'un humour
espiègle et futé quand il prenait le parti de ne pas prendre une affaire trop au serieux
l'humeur changeante du coléreux...
VALERIE SCHOEPFER
Un groupe de passionnés à restauré un camion gazogène Panhard-Levassor de 1946
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vu dans les dna du 17/11/2016
Sarre-Union - Patrimoine
Le chalet Imbert à nouveau en vente
La longue histoire du chalet Imbert n’en finit pas de connaître des rebondissements (voir DNA du 26 octobre 2014). Il est depuis peu à nouveau en vente…
![]() Le chalet sort du giron de la famille Imbert en 2007, quand la communauté de communes le rachète pour y installer le futur multi-accueil et le musée. Mais rapidement, les études révèlent que les travaux entrainer des coûts faramineux. L’intercommunalité le revend en 2010 en deux tranches, à deux propriétaires distincts.
Côté rue du Chalet, le nouveau maître des murs, Jean-Christophe Brua, démarre immédiatement les travaux. Architecte du patrimoine de profession, il a l’œil et constate qu’il y a urgence pour sauver le bâtiment. Ainsi, il commence par refaire la toiture de toute sa partie, pour protéger le bâtiment des intempéries.
Pas retenu au classement au titre des monuments historiques
Le propriétaire se concentre ensuite sur l’aile sud-ouest. Il décide de conserver les extérieurs, d’autant qu’ils sont de son côté particulièrement intéressants. Les lambrequins et les lucarnes donnent en effet un style de chalet suisse, à la mode à l’époque mais aujourd’hui plutôt rare. Il se contente donc de rénover à l’identique.
L’architecte s’attaque ensuite aux intérieurs. L’aile devait accueillir les bureaux de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). « Le projet de bail était ficelé, je savais comment aménager l’espace et même le montant du loyer qu’il me verserait. Mais rien n’était signé, et la CPAM a fermé ses portes à Sarre-Union, enterrant le projet par la même occasion. »
Heureusement, les travaux effectués jusque-là étaient généralistes : isolation avec 15 cm de béton de chaux chanvre qui laisse respirer le mur, double vitrage aux fenêtres, sauf au niveau de la façade sud où sont gardés les beaux vitraux, dalle de béton sur la cave, structure métallique pour renforcer le plancher de bois, tout le système électrique.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, Jean-Christophe Brua apprend que le chalet n’est pas retenu au classement au titre des monuments historiques. Son histoire, son implantation au bord de la vieille ville, son parc de quarante ares, le seul du centre-ville… Il a pourtant beaucoup d’atouts, mais la décision est irrévocable.
Pas d’avantages et beaucoup de contraintes
En revanche, des encadrements de portes situés à proximité du chalet sont, quant à eux, classés. Ainsi, le chalet ne bénéficie pas des avantages réservés aux bâtiments classés, subventions et défiscalisation, mais subit les contraintes de sa situation dans une aire de protection ! Un paradoxe que Jean-Christophe Brua a eu du mal à digérer.
Le dernier coup de massue pour l’architecte est arrivé récemment. La société qui avait racheté les ailes situées rue du Presbytère fait faillite et se retrouve en liquidation judiciaire. Elle n’avait pas procédé à temps aux travaux nécessaires à la préservation des bâtiments. Le toit notamment avait été dégarni, et le chapiteau provisoire n’a pas retenu la pluie longtemps.
Ce traitement, infligé à un bâtiment déjà à l’abandon depuis une quinzaine d’années, a eu raison de la galerie centrale. Le chalet, vu du ciel, forme une sorte de H, où la galerie serait le tiret qui relie les deux pattes. Elle est elle-même séparée en deux dans sa longueur, délimitant les propriétés. C’est son côté rue du Presbytère qui s’est effondré.
« Je suis déjà content d’avoir évité la démolition totale »
![]() « Au printemps, j’ai pu racheter au liquidateur l’ensemble du bâtiment. Il fallait agir vite car si une partie s’effondrait, les ailes en ma possession étaient aussi en danger. L’architecte des bâtiments de France m’a autorisé à démolir l’aile Nord-Ouest en constatant son état irrécupérable, seule reste la grange au nord-est du chalet. »
Jean-Christophe Brua ne se décide pas de gaîté de cœur à raser un bâtiment qu’il s’est donné tant de mal à sauver. « Je suis déjà content d’avoir évité la démolition totale. Mais maintenant je ne peux plus suivre. Les travaux sont trop importants. Je souhaiterais vendre le chalet à quelqu’un qui porte un vrai projet. »
Trouver quelqu’un qui respecte et affectionne ce patrimoine bâti
Dans un premier temps, les architectes des bâtiments de France ont demandé que la façade rue du Presbytère ne reste pas dans l’état peu esthétique où elle est actuellement. « Il faut reconstruire, à minima la galerie, voire toute l’aile qui a été arrachée, selon les besoins du futur propriétaire. On peut envisager plusieurs scénarios, j’ai fait des dessins. »
Mais pour se lancer dans des travaux, le futur propriétaire devra d’abord forger un projet solide. « Ce lieu se prêterait à merveille à un hôtel-restaurant, d’autant plus qu’il y a encore un bout de parc constructible. Mais ce n’est peut-être pas la bonne conjoncture. Il pourrait aussi héberger une maison de santé. Il faut en discuter, je ne suis pas promoteur ! »
Jean-Christophe Brua espère surtout trouver quelqu’un qui respecte et affectionne ce patrimoine bâti de Sarre-Union autant que lui. À voir l’affluence que l’architecte avait provoquée en ouvrant il y a un an les portes du chalet pour les Journées du patrimoine, nul doute que les Sarre-Unionnais partagent son point de vue.
Marie Gerhardy
17/11/2016 à 05:00
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Sarre-Union Chalet Imbert 2/3
Le guérisseur qui a défrayé la chronique
L’histoire du chalet Imbert a été marquée il y a quelques années par le personnage de Wilfried Blawert, un guérisseur allemand. Certains Sarre-Unionnais affirment avoir, aujourd’hui encore, des frissons dans le dos en longeant le mur du chalet.
À la fin des années 80, un certain Wilfried Blawert, de nationalité allemande, qui se prétend comte von Girsberg, arrive à Sarre-Union. Il sympathise avec André Imbert, dernier fils de l’inventeur du gazogène à bois, dont la famille habitait la maison appelée « chalet Imbert ». Blawert en loue une partie.
L’homme se fait appeler Wilfredo. Il inspire le respect. Son véhicule affiche une plaque du corps diplomatique. Ses courriers sont signés : « Prof. Dr Wilfredo Blawert von Girsberg, director del centro de salud de la Universidad del Beni, Bolivia ». « Il était grand et sec, avait un regard perçant, une barbe et des cheveux blancs. Il était déstabilisant et envoûtant, il le savait et en jouait », se souvient Eric Franz, gendarme à Sarre-Union.
André Imbert meurt le 11 avril 1997. Après sa mort, Wilfried Blawert reste au chalet où il accueille des patients auxquels il vante ses « dons de guérisseur ». « Il se faisait payer en liquide, en poules ou en monnaies farfelues. Des gens entraient et sortaient sans cesse. Les plaintes et incidents ont commencé », poursuit Eric Franz.
Mystérieuses injections
En 2005, une dame s’adresse aux gendarmes. Elle les informe que son père confie depuis des mois sa santé à Blawert, lequel lui aurait fait de mystérieuses injections. Elle considère que son père est sous emprise psychologique.
À l’époque, Blawert ne fait pas l’objet de poursuites, à part deux PV, l’un pour défaut d’assurance, l’autre pour défaut de contrôle technique de son véhicule. Il reçoit aussi un avertissement de la gendarmerie au sujet de la plaque du corps diplomatique posée négligemment sur le pare-brise.
Un jour, la police de Sarrebruck avertit les gendarmes de Sarre-Union que Blawert est soupçonné d’avoir fait usage de faux documents. Les gendarmes de Sarre-Union ouvrent l’œil. En mars 2007, l’individu est interpellé pour avoir utilisé du courrier à en-tête de la ville de Sarre-Union et signé des missives du nom du maire Marc Séné.
Les gendarmes déclenchent une perquisition du chalet. Une pièce est pleine de papiers à lettres à en-têtes différents, dont celui de l’ONU, de faux tampons, de documents falsifiés. « Il niait tout. Il a déclaré qu’il était titulaire de licences pour pratiquer ce qu’il appelait de la médecine tropicale ; il se disait conseiller du président de Bolivie, prétendait toucher une rente de cet État », explique Éric Franz.
Blawert est mis en examen pour faux et usage de faux. Même son titre de comte de Girsberg est farfelu. Une photographie accrochée au chalet le représentait devant le château de Girsberg mais la lignée des seigneurs de Girsberg s’est éteinte autour du XVe siècle…
Après la perquisition, il faut quatre camions pour tout emporter
Ceux qui ont suivi la perquisition disent avoir été impressionnés par l’état du chalet. S’entassaient pêle-mêle des ouvrages sur les médecines parallèles, les plantes ou les préceptes aztèques. Il y avait aussi des lettres de patients qui demandaient de se faire soigner à distance et avaient envoyé une photo de la lésion dont ils souffraient. Des fioles contenaient des produits étranges.
« Il a fallu quatre jours de perquisition pour tout contrôler. Nous avons ramassé l’équivalent de quatre camions. Nous avons entendu des dizaines de personnes. Blawert n’était inscrit ni à l’Ordre des médecins français, ni chez les Allemands », se souvient Eric Franz.
Détenu à la prison de Strasbourg-Elsau, Blawert est à nouveau mis en examen, cette fois pour exercice illégal de la médecine. Les gendarmes commencent à s’interroger sur la mort d’André Imbert, dix ans plus tôt. Mais le guérisseur nie toute implication, affirmant n’avoir administré aucun soin à André.
Les investigations devaient aboutir début octobre 2007 à une mise en examen pour « séquestration suivie de mort ». Les gendarmes étaient prêts à exhumer le corps d’Imbert. Mais deux jours après avoir appris les graves accusations dont il faisait l’objet, Blawert décéda. Il avait 74 ans. L’action publique concernant l’ensemble de ces faits était dès lors éteinte.
Le parquet de Strasbourg a ouvert une information pour recherche des causes de la mort de Blawert. Il se demandait si le guérisseur ne s’était pas suicidé. Mais l’autopsie n’a rien révélé de suspect.
Les rares amis qu’André Imbert avait conservés après un long séjour aux États-Unis s’étaient inquiétés pour lui dès l’entrée de Blawert dans sa vie. Une dame se souvient : « André est tombé malade au milieu des années 1990, il s’est isolé peu à peu. Souvent, c’est Blawert qui répondait au téléphone ou à la porte d’entrée, à sa place. Il s’imposait de plus et plus. C’était étrange. »
Coutume indienne
L’amie de cœur d’André, la peintre Gertrude Chall, vivait au chalet depuis trois ans et demi quand elle a dû partir. « Je n’osais rien dire. Je n’avais rien à dire de toute façon. Blawert a fini par me faire fuir de cette demeure que j’aimais tant ; quitter André m’a fait mal. » La peintre a réalisé des dizaines de toiles de la famille Imbert et du chalet, une période de sa vie qui l’a profondément marquée.
Jean-Louis Wilbert, habitant de Keskastel et historien local, raconte une scène qui l’a marqué : « Lorsque le corps d’André Imbert reposait à la morgue de Sarre-Union, j’ai vu sous le cercueil une paire de mocassins. J’en ai demandé la raison à Blawert. Il a répondu que c’était une coutume indienne ; il prétendait que ces mocassins permettraient à Imbert d’atteindre les grandes prairies de l’Éternel ! »
Cet aticle fait suite à un premier volet sur l’histoire du chalet Imbert paru le 31 août dans les DNA. Il a été écrit avec les informations et les archives d’Éric Franz, chargé de l’enquête à l’époque, et de plusieurs Sarre-Unionnais qui ont souhaité rester anonymes.
vu dans les DNA du 14/10/2014
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par Valérie Schoepfer (éxtrait de son rapport de stage en classe de seconde)
Un gazogène est un aooareil conçu pour la gazéification du charbon ou autre matiére combustible,
formant anisi un gaz composè de :
- oxyde de carbone
- methane
- hyrogène
ce gaz est susceptible de remplcer l'essence comme carburant pour l'alimentation des moteurs à
combustion interne.
Parmi les differentes expériences effectuées par Georges Imbert nous trouvons celles de la
gazèification : - du charbon de bois
- du charbon anthracite
- du coke
- du bois
- de la houillelignite (briquettes)
- de la tourbe
Les "foyers" exposés au musée avaient servi à ses expériences sur véhicules..
le grand-père de Valérie était un proche colaborateur et ami de G. Imbert :
G Imbert étonnait son entourage par un comportement singulièrement capricieux,
tantot exubérant tantot tassiturne.
Il analysait la complexité d'un problème ambigu avec simpli cité et lucidité
D'une humeur changeante de coléreux, il ne suportait pas que ses previsions
ne se réalisent pas. Mais il revenait rapidement à une humeur plaisante avec
générosité extreme , quand les choses allaient comme il voulait.
D'une exigence tyranique pour toute affaire concernant ses activités de "chercheur"
imaginatif, il déroutait ses interlocuteurs par le sens de la plaisanterie et d'un humour
espièle et futé quand il prenait le parti de ne pas prendre une affaire trop au serieux
l'humeur changeante du coléreux...
VALERIE SCHOEPFER
Un groupe de passionnés à restauré un camion gazogène Panhard-Levassor de 1946
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