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![]() ![]() TENTELING mon village
![]() marcel.jacob@wanadoo.fr
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![]() souvenirs d'enfance.......
![]() ![]() ![]() Carnaval années 50... devant il y a "Fipps" (Gerard Dreydemy), derrière lui je reconnais mon frère Joseph aussi avec un pyjamma...
![]() dans la maison tout à droite il y avait l'épicerie de Kaetrin (Abels goht)
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() clin d'oeil à Yves Rimlinger , musicien tentelingeois...(photo piquée sur fb)
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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() le terminus.....
![]() La mort est douce, elle nous dèlivre de la peur de la mort..(Jules Renard)
![]() ![]() ![]() comme on est 100% biodégradable , pas besoin de se faire cramer pour passer sa mort ici ... après un dernier passage à l'église du village
![]() marcel.jacob@wanadoo.fr Communaute de paroisses
Historique de la vieille paroisse de TENTELING (Tintling)
![]() ![]() (résumé de M. GREFF Ernest, paru dans le bulletin communal)
que j'ai copié sur le site de la communauté de paroisses :http://www.nd-esperance.fr/index.html#menu_hor
La paroisse de Tenteling était constituée par le village de Tenteling et ses annexes de Diebling et Ebring. C’est une vieille paroisse mentionnée, dès 1360, sur les listes du Pouillé de Metz comme paroisse de l’Archiprêtré de Sankt Arnual. La première évaluation de l’importance de la paroisse fut faite par l’abbé Philippe Eberhardt, curé de Tenteling, de 1676 à 1721. L’inventaire des foyers de sa paroisse fait état d’un total de 29 familles, dont 15 habitaient à Tenteling, 11 à Diebling et 3 à Ebring.
Ebring était une commune autonome depuis la Révolution jusqu’à son rattachement à la commune de Tenteling par décret du 4 décembre 1811, mais est, depuis toujours, une annexe de la paroisse de Tenteling.
Pratiques et obligations religieuses
A cette époque, les habitants des villages étaient tous croyants et pratiquants. Le dimanche, étant le jour du Seigneur, tout le monde assistait alors à la messe solennelle. C’était une obligation impérative, dont le non-respect constituait un péché. Dans notre paroisse, tous les offices religieux réguliers, mais aussi les baptêmes, mariages et enterrements, étaient célébrés dans l’église mère de Tenteling. Les gens de Diebling et Ebring étaient obligés de se déplacer à Tenteling pour y assister. Les vieux comme les jeunes s’y rendaient presque tous à pied, par tous les temps, été comme hiver. Les plus aisés disposaient d’une calèche attelée d’un cheval. Dans ces temps, les nouveaux nés étaient baptisés le jour même de leur naissance. Malgré leur fragilité et par n’importe quelles intempéries, la famille devait les amener à l’église mère pour la cérémonie du baptême. Il arrivait malheureusement que certains bébés ne survivent que peu de temps à leur baptême.
Diebling, situé sur le tracé des nouvelles routes des temps modernes, se développa rapidement, de sorte que son importance dépassait, dès le 18ème siècle, celle du village de Tenteling. Quelques décennies plus tard déjà, l’importance de Diebling dépassa celle de Tenteling et Ebring réunis.
Cette situation amena les habitants de Diebling à exprimer leurs vieux souhaits de toujours : avoir droit à leurs propres services religieux sur place. Logiquement l’évolution du village devait largement justifier une telle aspiration. Surtout qu’il existait aussi une ancienne chapelle située au centre du village, au même endroit que l’église actuelle.
La chapelle de Diebling fut édifiée dès le début du 13ème siècle. En 1741, d’importants travaux de transformation firent de cette chapelle une véritable église. Lors des travaux de terrassement, les ouvriers découvrirent beaucoup d’ossements humains, révélant l’existence d’un vieux cimetière autour de ce lieu de culte. Cette découverte laissa supposer que la chapelle était en réalité une ancienne église paroissiale, car, dans le passé, les défunts étaient toujours enterrés autour de l’église mère de la paroisse. Un vieux texte de l’abbé Martin, alors curé à Lixing, parle aussi d’une « église » de Diebling construite en 1212.
L’annexe de Diebling considéra alors représenter une ancienne paroisse et avoir droit, à ce titre et en tenant compte de l’évolution du village, à être à nouveau érigée en paroisse autonome. Elle adressa, courant de la première moitié de l’année 1764, une demande dans ce sens à l’évêché de Metz. L’abbé Schmitt de Tenteling s’opposa farouchement à une telle évolution qui réduisait la paroisse de Tenteling à moins de la moitié de son importance, avec les répercussions budgétaires, paroissiales et personnelles en découlant.
Le 8 août 1764, l’évêché désigna l’abbé Collignon, curé de Hessling (ancienne paroisse d’Alsting-Zinzing) pour effectuer une enquête, que celui-ci déclina immédiatement. C’est alors que l’abbé Lintz, curé de Théding fut désigné comme enquêteur. Celui-ci n’arriva pas à départager les aspirations réciproques des différents intéressés. Finalement l’abbé Schmitt de Tenteling donna son accord à une éventuelle nomination d’un vicaire résidentiel à Diebling.
Une nouvelle demande fut introduite fin 1764. De ce fait, une nouvelle enquête fut effectuée par l’abbé Mathieu, curé de Nousseviller et archiprêtre de St-Arnoual. Ses conclusions étaient favorables à la demande des habitants de Diebling, mais l’évêché n’y donna aucune suite.
En 1775, après maintes demandes infructueuses, la communauté de Diebling adressa une nouvelle requête à l’évêché, en vue de l’obtention d’un vicaire résidentiel. Par cette requête, la communauté s’engageait à subvenir à tous les besoins de ce vicariat et à continuer à contribuer à certaines charges de la paroisse de Tenteling.
C’est alors qu’une décision épiscopale du 13 octobre 1775 accorda à Diebling un « vicarium residentem », sous la dépendance et la surveillance du curé de Tenteling.
Le premier vicaire nommé à Diebling fut l’abbé André Ermann qui prit ses fonctions pour la messe de minuit de noël 1775. Au cours de l’automne 1779, l’abbé Bassompierre succéda à l’abbé Ermann au vicariat de Diebling.
En 1805, après un demi siècle de tergiversations et malgré l’opposition de l’abbé Schmitt, paraissant surtout motivée par sa paroisse et aussi de son aisance financière, l’annexe de Diebling fut érigée en paroisse autonome de l’archiprêtré de Forbach.
La paroisse de Tenteling fut ainsi amputée de plus de la moitié de ses membres.
C’était l’aboutissement d’une longue et pénible procédure ayant opposé la paroisse de Tenteling aux revendications, pourtant légitimes, de son annexe de Diebling.
![]() Tenteling faisait partie du duché de Lorraine, rattaché à la France en 1766. Le village se situait dans le périmètre du bailliage de Sarreguemines et, plus tard, faisait partie du district de Sarreguemines.
Un autre évènement de cette époque était le mariage du chef d'une tribu bohémienne ayant séjourné quelque temps dans le village. Cette communauté avait organisé pour son chef une cérémonie pompeuse. Tout le village était en fête.
Le village a été détruit à plusieurs reprises. Le Pouillé de Metz signale sa destruction en 1331 lors d'affrontements sauvages entre les troupes déchainées de différents seigneurs se disputant les droits de propriété. Le village entier a été incendié et détruit.
Durant la guerre des rustauds, la révolte des paysans, dont celui de Herbitzheim appelé le "Herbitzheimer Haufen", composés de quelques milliers d'hommes, étaient cantonnés dans la forêt de Sarreguemines. Ces guerriers sauvages et incontrôlés, vivant de l'agression et du pillage, dévastaient la région et semaient la peur dans les villes et villages. Ils harcelaient les habitants et essayaient d'en recruter, sous la menace, tous les hommes valides.
Le village fut à nouveau ravagé durant la guerre de Trente Ans. D'après l'abbé Touba, il ne restait alors plus que quelques habitants répartis sur cinq foyers. D'après Théo Kaas, le village ne comptait plus que deux habitants en 1650, Johan le Noir (Jean Schwartz) et Antoine Walter. Le village avait beaucoup souffert de ces hostilités, mais aussi des occupations successives et prolongées par les troupes étrangères, surtout françaises, qui vivaient toutes aux frais des habitants. En 1667, le village était tellement pauvre qu'il n'a pas pu produire le moindre sou d'impôts.
Aussi, durant la période trouble des 17 ème et 18 ème siècles, des bandes de voleurs, se cachant dans la nature, attaquaient et dévalisaient les convois passant sur les routes.( vu sur https://www.tenteling.fr/site/presentation-rubrique-4)
Projet pour la construction d'une nouvelle église à Tenteling (1721) Tintling
![]() Documents que m'a transmis Jean-Michel LANG de Seingbouse, historien à ses heures....comme il le dit
lui-mème : " Bon ce n'est pas un chef-d'oeuvre... mais ce type de dessin est très rare."
merci à lui en tous cas
![]() "aujourdhuy septième juin mil sept cent vingt et un sont comparu par devant nous
Frncois D.... et Maurice Chevalier conseiller d'état de...........Lieutenant Génèral au baillage
d'allemagne Commandant en cette ......??
"Ce jourd'hui 17 juin 1721, sont comparus par devant nous, François Didier et Maurice Chevalier, conseiller d'état de S.A.R. (= Son Altesse Royale), lieutenant général au bailliage d'Allemagne, commissaire en cette partie, Jean Necesson et Jean-Georges Haam, maître maçon à Neunkirch, experts convenus et dénommés pour la visite...". Il s'agit de l'ancienne église, detruite, qui fut remplacée par l'eglise actuelle.
merci jean-michel
Tintling
intérieur de l'église 2020
![]() à droite, l'entrée de la sachristie...
![]() l'autel baroque (qu'on vois sur la photo ci-dessous) ... n'est plus là depuis longtemps
![]() après la guerre .... l'église est très abimée
![]() ![]() ![]() mon grand'père Greff nicolas conduit und des nouvelles cloche (St Pierre) vers l'église
![]() sur cette photo les deux filles de Ignace Schwartz (1877-1967) (Berthe (1914-2002) et Agnès (1910-2003) )
Ignace est un cousin de ma grand-mère paternelle Rose Formery
merci à Vincent Nominé pour la photo (sur My geriyage)
![]() vue depuis la grptte...
![]() une ferveur inhabituelle...désir d'enfant éxaucé pour un couple ayant prié à cet endroit près de la grotte...
quelques images anciennes de ce village ou
j'ai passé mon enfance dans les années 50...
défilé de carnaval 1956 ???
![]() tout devant : FIPSS allias Gerard Dreydemy , derriere lui mon frere Joseph
![]() ![]() ![]() avec les copains à Tenteling un jour de "Fescht" ( premier dimanche de juillet)
au centre Doris tout naturellement ...
![]() ![]() cette photo qui doit dater de 1930 environ donne une bonne image du village avant la guerre
l'école est encore bien debout à coté de l'église , les poules ,les charettes à foin et les enfants
sont encore les rois de la rue principale....je crois reconnaitre de gauche à droite la mère de
Martha G. , Schneider J., Alphonse Hamann, Edouard Fritz ; plus en retrait le père Gangloff
et un autre homme...
et sur la charette ???
![]() ![]() si vous avez des photos anciennes de Tenteling ce serait sympa de me les envoyer à : marcel.jacob@wanadoo.fr
d'après l'horloge de l'égise il est six heures moins dix...
![]() marcel , jean , jojo 1966 + ou=
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![]() une rencontre improbable sur un bateau costa juin 2013...
en route vers le cap nord et les fjords norvegiens
avec une copine d'enfance de tenteling... marie rose
![]() elle est l'épouse de Jean Marie Says qui était aussi de ce voyage mémorable avec des vagues de 10 mètres de haut...
ancien journaliste , il est connu entre autre pour son livre qui retrace la vie de Frédéric-Guillaume Raiffeisen
qui est en quelque sorte l'inventeur du Crédit Mutuel
Jean-Marie SAYS: Prix d'Histoire 2013
![]() Photo: Républicain Lorrain
Enfant de Sarralbe et membre de notre association, Jean-Marie Says s'est vu décerner
le Prix d'Histoire de l'Académie nationale des sciences, lettres et arts de Metz
pour sa biographie consacrée à Frédéric-Guillaume Raiffeisen.
Cette récompense lui a été remise jeudi 14 novembre 2013
dans les salons de l'Hôtel de ville de Metz .
Sincères félicitations à tous les deux!
![]() ![]() ![]() Crash d'avion à Tenteling vu sur : https://www.tenteling.fr/site/presentation-rubrique-5
Le 8 juin 1954, en début d'après-midi, un avion de chasse "Sabre F-84" de la base aérienne canadienne de Grostenquin s'était écrasé à la sortie du village. Il s'agissait d'un appareil moderne de la première génération des avions à réaction qui firent leur apparition dès la fin de la seconde guerre mondiale.
on devine la pointe du clocher du village, au milieu derrière les arbres
![]() ![]() nous, les enfants étions à l'école cette après-midi là...on a entendu l'avion en perdition passer en rase motte sur le village puis un très gros boum : l'avion s'était écrasé
à 300 ou 400 m de l'école ; on était des miraculés...
Le pilote avait actionné son siège éjectable au-dessus du Grauberg. Il descendit en parachute près du village de Cadenbronn et s'en tira avec quelques contusions.
![]() Après l'éjection du pilote, l'engin continua sa trajectoire de descente en fonçant droit vers le village. Au-dessus des premières maisons, il amorça subitement un virage à droite, continua sa trajectoire du sud-est vers le nord-ouest et passa au-dessus du village à grande vitesse et à très basse altitude. Sans pilote et totalement déstabilisé, il frôla littéralement les toits des dernières maisons, arracha un poteau électrique de haute tension et percuta le sol à la sortie du village non loin de la route de Forbach. Il se disloqua complètement. Les débris étaient étalés sur plusieurs centaines de mètres. Le premier impact se situait à quelques dizaines de mètres des dernières maisons d'habitation. Les parties lourdes du moteur à réaction furent retrouvées dans les champs de céréales non loin de la forêt.
Le pilote fut récupéré et soigné par les habitants. Ses collègues, se rendant compte de l'accident, survolaient inlassablement la région à basse altitude. Son parachute, étalé sur le sol, attira leur attention. La base fut ainsi alertée et les secours organisés. Ce jour là, le village avait frôlé la catastrophe.
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![]() Et si l'histoire des Jacob commençait en Alsace Bossue?
Après avoir travaillé près de 30 ans à Sarre Union j'étais convaincue que les Jacob avaient leurs racines à Freyming en terre lorraine.
Mais le confinement nous révèle d'autres aspects de cette histoire .
En reprenant le travail de Marcel qui avait épluché tous les registres paroissiaux transcrits par Formery Victor et d'autres nous avions une première ébauche de l'arbre généalogique de Greff et des Jacob.
Pendant le deuxième confinement j'ai recopié ces données sur Geneanet et les correspondances intelligentes du logiciel nous ont permis de continuer.
Marcel s'est appliqué à déchiffrer les registres paroissiaux de Bouquenom et cela nous donne une nouvelle histoire.
Tout commence à Burbach un village près de Sarre Union en Alsace Bossue.
Le 16 décembre 1643 avec la naissance de Paul Jacobs ou Paulus Jacobs,le premier et le seul Paul que je rencontre dans cette lignée.
Ses parents ? Jacob Jacobs décède vers 1657 et Maria selon les arbres consultés : Maria Haushalter ou Maria Widman , pas moins de 10 généalogistes la nomme dans leur arbre.
Paulus se marie à Bouquenom le 26 novembre 1669 avec Ève Elisabeth Klein , il a 25 ans.
Ils s'installent à Sarre Union où naîtront leurs enfants.
8 naissances sont citées entre 1671 et 1692 .
Celle qui nous intéresse est l'avant dernière, celle de Hans Phillip le 2 mai 1689.
Paulus a 45 ans, sa dernière fille Eva Elisabetha voit le jour le 18 novembre 1692 ,il décédera 2 ans plus tard ,nous n'avons pas de traces de ce décès. Nous sommes en 1694.
Les sources sont moins riches pour son fils Hans Philipp Jacobs.
Il passera son existence à Bouquenom comme boulanger aubergiste,maître de poste aux chevaux et conseiller à l'Hotel de Ville.
Notez bien qu'on parle d Hôtel de Ville.
Oui en face de l'Eglise se trouvait le relais de la Poste et on peut bien y imaginer Hans Philipp y tenir boutique et s'occuper de ses chevaux.
Le 8 octobre 1709 il prend pour épouse Anne Turbert à Sarre union comme l'atteste le registre paroissial.
dix enfants naquirent de cette union, 7 filles et 3 garçons.
Mais qui est Anna Turbert née le 29 février 1692 à Bouquenom ? Ses parents nous intéressent à double titre.
-Son Père Francois Turbert né le 1 octobre 1658 à Bouquenom y est :
Maître chirurgien, greffier,notaire royal , substitut des procureurs généraux et maire de Bouquenom en 1695. Un notable de la Ville.
- Sa mère Maria Margareth Winzheimer est non moins intéressante. Elle est née à Bouxwiller le 21 juillet 1665 et baptisée le même jour par le pasteur Haslauer ,le parrain était l'inspecteur du consistoire et le premier pasteur des comtes de Nassau à Bouxwiller et oui....
- le père de Maria Marg. est Jean Henri Winzheimer ( Vinsheimer) , né à Darmstadt en 1636 ,il décédera à Sarre Union le 11 octobre 1689 à l'âge de 53 ans.
Grâce aux travaux de Laurent Jalabert dans sa thèse: Droits confessions et coexistence religieuse,...
Soutenue en 2006 à l'université de Lorraine de Nancy ,nous avons beaucoup de détails sur le chemin parcouru par JH Winzheimer.
Né à Darmstadt il s'inscrit à la faculté de théologie de Strasbourg en juin 1657, parlant bien le français il est recommandé par la Faculté au poste de pasteur d'abord à Imbsheim et comme professeur de français à Bouxwiller.
A la fin de l'année 1667 il est appelé comme pasteur à Bouquenom et reconnu comme ministre protestant le 31 /12 /1668.
Nous sommes dans une période où les catholiques font pression pour obtenir des conversions.
...
Le 2/12/1685 ,18 ans après ses débuts à Sarre Union il se convertit ainsi que sa famille à la foi catholique à Metz.
Cela ne va pas sans un changement de statut social.
Il doit jouer un rôle important dans le renouveau du catholicisme à Bouquenom et obtient le titre et la fonction de lieutenant de bailli.
Il décède peu de temps après le 11 octobre 1689 53 ans à Bouquenom.
Avec Marie Salomé son épouse ils avaient 2 filles et un garçons ou 3 filles .
Deux de ses filles épousent un mari catholique.
Le tableau est posé
Henry Jacobs ne le 24 mars 1719 est le fils de Anna Turbert et le petit fils de JH Winzheimer.
Je dirais un environnement favorable pour devenir à son tour notaire royal.
Mais Henry Jacobs est connu comme notaire royal à Volmunster
Comment arrive t on de Sarre Union à Volmunster dans les années 1730?
Rattaché au comte de Bitche en 1606 Volmunster est pourvu d'un seigneur et d'un château.
Après la guerre de 30 ans puis la peste ,il ne reste plus rien . Tout le Bitcherland est ravagé.
En 1697 le duc de Lorraine Léopold s'efforce de repeupler la région.
Jacobs Henry épouse Marié Claire Hoerendl de Volmunster ,son fils naît à Bouquenom le 31 mars 1747,
Il est baptisé sous le nom de Jean Nepomucene Philippe Michel en épousant à Freyming Anne Marie Becker, la famille quittera l'Alsace Bossue .
Il auront 15 enfants.
Pour nourrir cette grande famille il est manœuvre,boulanger et cultivateur.
Il décèdera à l'âge de 62 ans à Freyming le 31/1 1807.
...
C'est son fils Pierre ,le dernier de la fratrie, qui nous intéresse ,il voit le jour en 1798 à Freyming.
Pierre Jacob ne le 20/8 1798 est tailleur d'habits de pierres ? Selon les sources.
Il se marie le 3 septembre 1827 à Merlebach avec Angélique Haag originaire de Folkling.
Ils auront 9 enfants, nous n'avons pas de traces de son décès.
L'ainé de ses enfants , Pierre Étienne 1829-1893 marié le 4 septembre à Theding avec Suzanne Formery nous intéresse.
Avec lui commence une lignée de menuisiers ébénistes .
Il s'installe à Theding et y décèdera .
Au cimetière de Theding il a encore une belle tombe.
Maintenant nous arrivons au grand père de Marcel mais aussi de Andre et de Oscar avec Joseph Jacob.
Né à Merlebach en 1865 ,également menuisier il épousera Formery Rose Madeleine le 15/10 /1895 à
Tenteling.
gaec.meyer@wanadoo.fr
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